Le Petit Dru – Préhistoteens/olds

Avec Fantine, Nicolas et François.

Une fois n’est pas coutume, seule Fantine s’est proposée pour venir. Belle occasion pour faire découvrir une nouvelle facette de l’escalade. Ce sera de la grande voie en terrain d’aventure. La Tram n’est pas trop forte ce jour.

Le Petit Dru, éponyme de son frère jumeau de Chamonix certes un peu moins haut,  est le secteur le plus connu historiquement de Vingrau. Haut de 120 m, il a été fréquenté dans les années 65/70 par les pionniers de l’escalade dans le département. Cette histoire est contée dans le topo de Tautavel par Michel qui avait alors une quinzaine d’années. La voie du Petit Dru reste la grande classique locale à juste raison. Aérienne mais néanmoins des relais spacieux trois étoiles, la voie idéale pour emmener des débutants. La reptation des hommes en kaki ayant patiné la troisième longueur, on se permet une incartade dans la cheminée de la Parallèle plus jolie, mais plus haute et plus difficile. Son relatif éloignement et sa grande tranquillité sont très prisés des amoureux du site et des contemplatifs.

Cotations de la voie : 5a, 5a, 5c, 5a, 5c.

 

 

 

 

 

 

Le topo de la voie.

 

Bravo Fantine pour cette belle première !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le pierrier durant la marche d’approche, sous le Petit Dru.

 

 

 

 

 

 

 

 

La voie, vue du bas. La sortie, c’est tout là haut là haut !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dalle de départ.

 

 

 

 

 

 

 

 

R1 et L1.

Un relais propre est signe de moins d’emmerdements…

 

 

 

 

 

 

 

 

R2

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dièdre patiné de la troisième longueur de la voie originelle que l’on évitera par la cheminée de gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans L3+L4. On a préféré sauté R3 qui était bien véreux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sortie au sommet du Petit Dru. On voit tout en bas le départ de la voie dans le pierrier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trois « conquérants de l’inutile »… Chouette bouquin à lire d’ailleurs :-).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le couloir de descente, au niveau de la chaîne, sous la Noire. Il manque d’ailleurs la grosse corde qui nous déposait au sol. Le sentier est bien marqué, il doit y avoir du passage en ce moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

On devine une cordée à R3 de la voie.

Le monde est très très petit. On les rencontrera à la voiture. C’est un copain de seconde (du lycée, pas de la boîte de vitesse) avec son fils. On ne s’était pas vu depuis 32 ans…

 

 

 

 

 

 

 

 

La belle et la Bête. Ça marche dans les deux sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le puits près du refuge. Ce n’est pas une légende. Plus de 25 ans que je ne m’y étais pas arrêté.

Baptême de Fantine dans cette eau magique qui a désaltéré nos ainés de l’escalade des Pyrénées Orientales après leurs combats épiques.

 

Ces pionniers de l’escalade grimpaient avec un matériel rudimentaire : une corde autour de la taille, des grosses en lieu et place des chaussons.  Autant dire que la corde ne sert qu’au second…

Pour se faire une idée, ça donnait ça. Les deux autres parties sont disponibles sur You Tube.

 

 

 

Fantine s’interrogeait sur le nom de la voie.

Le Dru, qui a donné le nom au secteur, ça ressemble à ça.

 

 

Je n’ai pas trouvé de film sur l’ascension du Dru en solitaire par Catherine Destivelle. Alors pour le plaisir, deux petits films sur cette très forte alpiniste (et grimpeuse) française.

Power girl !!!

 

 

Pour les non anglophones, je peux traduire. Elle a le même accent que moi :-).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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