Avec Zoé, Capucine, Lili, Faustine, Raphaël, Maëwan, Maël, Noah, Arthur, Violette, Maria, Elsa, Léo, Pierre, Jean-François et François
Explorateurs du dimanche
Il était une fois, dans les profondeurs mystérieuses des Corbières, une cavité répondant au doux nom de Marie-Jeanne. Non, ce n’est pas le titre d’un vieux slow des années 70, mais bien le théâtre de notre épopée spéléologique du week-end.
Tout commença par un petit sentier discret, sournois, glissant, et qui surtout avait décidé de tester notre forme physique. L’entrée de la cavité se mérite, un peu comme un dessert au chocolat après une randonnée : tu souffres, mais tu sais que ça vaut le coup.
Arrivés devant la bouche de la Marie-Jeanne, nous fûmes accueillis par un léger courant d’air… qui, selon les spéléos expérimentés, est toujours bon signe (à condition qu’il ne s’agisse pas de notre propre souffle de panique). Casques vissés sur la tête, frontales allumées, baudriers harnachés, nous voilà partis à l’assaut des entrailles de la Terre.
La descente fut… verticale. Très verticale. Plus verticale qu’une conversation entre deux personnes coincées dans un ascenseur. Les puits s’enchaînaient comme des montagnes russes inversées, avec la gravité comme seule compagne fidèle.
Nous avons rampé, glissé, contourné, contorsionné nos corps dans des passages aux noms évocateurs comme le Méandre de la Douleur, le Siphon de l’Espoir Perdu ou encore la Salle des Choux-Fleurs (qui, malgré son nom, ne contenait aucun légume).
Mais quelle beauté ! Les concrétions brillaient de mille gouttes, les salles s’ouvraient comme des cathédrales de pierre, et le silence n’était troublé que par les « Aïe », « Attends-moi ! » et « C’est normal si j’ai perdu une chaussure ? »
Après plusieurs heures d’exploration intense, l’équipe est remontée, crottée mais comblée, fière comme des Cro-Magnons revenant de la chasse au mammouth. Aucun blessé à signaler, sauf peut-être l’égo de celui qui a coincé sa botte dans une étroiture.
Un immense merci aux spéléologues du CAF de Perpignan qui nous ont guidés, encadrés et surtout supportés pendant toute cette aventure. Grâce à eux, nous avons découvert que l’obscurité peut être belle, que la boue est une seconde peau, et que la Marie-Jeanne est bien plus qu’un prénom.
À très bientôt pour de nouvelles plongées sous la surface… et peut-être un jour, qui sait, une sortie sans chaussettes mouillées !







































































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