Avec Marie, Charlotte, Agathe, Matilde, Raphaël, Marceau, Garance, Arthur, Eric, Aurélie et François.

Toujours autant de vent aujourd’hui mais grand ciel bleu. Arrivés au Bousquet, le parking est gras de monde, la falaise est assiégée. Demi-tour pour le Moulin. La Tramontane lèchera la falaise mais on sera au soleil. Vu les condis du moment même pas la peine d’espérer aller sur Gratounette ou les Abeilles, cela doit être Black Friday sur Opoul.

Le vent passe mais cela reste supportable; juste un surplus de frisson émotionnel quand une bourrasque arrive.

Le niveau moyen des voies du jour sont dans le 6a offrant de beaux combats à regarder. Beaucoup de Teens maîtrisent cette cotation en pan, mais sur le rocher ce n’est pas la même. Les prises de pieds ne sont pas marquées par une couleur. Difficile de travailler la pose des pieds sur un pan, seul un mur à corde le permet.

Bravo la team !

Avec Marius, Abel, Eloïse, Roxane, Thomas, Marjane, Zoé, Yéro, Faustine, Lucia, Inès, Raphaëlle, Delphine, Marielle, Antoine, Pierre, Clément, Nico et François.

Belle sortie au pied du château de Tautavel. Ce fut l’occasion d’échanger autour des pratiques. Les cotations d’escalade qui évaluent les difficultés des parcours vont des chiffres de 3 à 9. Elles sont modulées par une lettre a, b ou c; le 7b étant plus difficile que le 7a. On rajoute le signe + si la voie est plus exigeante mais qu’elle ne rentre pas dans la catégorie supérieure; par exemple 7a+. La majorité des grimpeurs évoluent jusqu’à 6a/6b. Deux voies au monde seulement sont cotées 9c : Silence à Flatanger (Norvège) et DNA au Verdon (France). Ces cotations restent à confirmer car ce sont les grimpeurs eux même qui posent la cotation. Dans ce niveau peu de grimpeurs peuvent s’y frotter. Seuls Adam Ondra pour Silence et Seb Bouin pour DNA ont réalisé ces performances; les « Pelé », « Platini », Maradona » de notre activité. Mais difficile d’affirmer que ces deux voies sont bien des « 9c ». Adam et Seb ont proposé cette cote car ils ont déjà enchaîné plusieurs voies en 9b+. Ils pensent que Silence et DNA sont plus résistantes. Souvent, le nombre de journées de montée dans la voie est un indicateur. Il aura fallu à Adam Ondra 7 séjours répartis sur 7 années, représentant plusieurs centaines de montées par exemple pour clipper le relais de Silence. L’histoire nous dira si la cotation était juste. Il est en effet difficile de poser un chiffre et une lettre dans les difficultés ultimes. Ce sont les répétitions ultérieures qui confirmeront le niveau de la voie. Mais pour ce type de voies d’escalade, les grimpeurs capables de les gravir ne sont pas légion. La voie Akira est un parfait exemple. Ouverte en 1995 par Fred Rouling, cette voie a fait couler beaucoup d’encre. Cotée 9b alors que la cotation 9a n’existait pas encore, de nombreux grimpeurs ont crié à l’abomination. Il aura fallu attendre 25 ans pour résoudre l’énigme quand Seb Bouin et Lucien Martinez parviennent à faire la deuxième et troisième répétition. La voie serait 9a en comparaison aux nombreuses voies gravies dans ce niveau. Seb Bouin, dans son road trip des joyaux de France, vient de faire étape à Tautavel en réalisant la première ascension de la voie Mythe au Logis à l’Alzine. Il annonce 8c+/9a qui en fait la voie la plus difficile du département.

L’escalade ne se résume pas à sa pratique sportive. Héritières de l’alpinisme, de nombreuses activités verticales se sont développées comme le Dry Tooling (escalade sur rocher avec des piolets et des crampons) ou la cascade de glace. D’autres pratiquent le Speed Climbing où seul le chronomètre compte. D’autres grimpeur encore – comme Alex Honold ou le français Alain Robert – se libèrent du poids de la corde en parcourant les voies en solo où l’échec est prohibé. Dans ce type de pratique, on ne vieillit pas vieux. En montagne, l’activité ultime consiste à gravir des voies dures à vue avec des temps canon. Ueli Steck réussit l’exploit d’escalader la face nord de l’Eiger en 2 heures 22 minutes et 50 secondes , là où des cordées confirmées mettent trois jours…

Une sélection de vidéos sur ce sujet en bas de l’article. Quelques films à ne pas manquer.

Tautavel – L’Alzine

Avec Tiago, Dewey, Raphaël, Agathe, Jeanne, Eric, Noah, Garance, Arthur, Aurélie et François.

On continue de profiter de la douceur de ce mois de janvier sous le château. Encore une belle journée avec une belle équipe bien sympa. Un peu trop facile ce secteur pour nos grands. Difficile de trouver le secteur idéal pour chacun. Ca permet de grimper en tête sans se mettre taquet taquet.

On en a profité pour débroussailler la falaise. Avec des enfants de la campagne et plus encore avec des enfants de viticulteur, on sait manier le sécateur :-).

Merci Aurélie pour ton aide.

Avec Abel, Héloïse, Roxane, Faustine, Thomas, Marjane, Armand, Inès, Raphaëlle, Lucia, Alice, Marielle, Clément, Saïd, Nico et François.

Météo top pour cette première sortie de l’année. Les progrès de chacun sont maintenant bien visibles depuis le début de saison. Les peurs de certains ont laissé place à de nouvelles émotions, plaisir d’évoluer dans la verticale. Les grimpeurs en herbe exigent maintenant de descendre plus vite. 🙂

Nous avons croisé le club d’escalade de Saint-Estève. Nous étions aujourd’hui avec les plus jeunes de notre club, ils étaient eux avec les moins jeunes. Une petite raya de « mamies » encadré par le seul homme de la bande : André, qui a arrêté de compter ses printemps à partir de 70. André est un de mes deux papas spirituels :-X. L’escalade, ça conserve. Ces dames étaient admiratives des pérégrinations de nos petits bambins dont la plus jeune a 5 ans. Merci pour votre bienveillance envers nos petits qui ont animé ce petit bout de nature habituellement beaucoup plus calme. Belle rencontre intergénérationnelle au pied d’un caillou perdu au fond d’un joli vallon. What else !

Mille mercis à nos parents accompagnateurs du jour sans qui rien ne serait possible. Bonne marrade sous le château de Tautavel.